Sur le plateau calcaire de Floressas, l'eau s'infiltre très vite.
Elle est donc une denrée rare.
Beaucoup d'habitations possédaient une citerne, parfois creusée à même la roche pour récupérer les eaux de pluie. D'autres avaient un puits peu profond qui captait un filet d'eau d'infiltration.
Dans les combes on avait capté des résurgences : les "fonts" (fontaines). Leur débit est aléatoire et dépendant de la météo.
En génréral elles ne coulent pas en été.
En automne ou au printemps elles peuvent toutefois déborde...
Font Cauda (Font Chaude)
photo©A-M
Uyttenbroeck
Pour abreuver les animaux ou servir aux travaux agricoles, des réserves d'eau de pluie, sous forme de petites mares, plus larges que profondes, ont été creusées dans les sols argilo-calcaire et soigneusement recouvert de couches d'argiles afin de les imperméabiliser : ce sont des "lacs" ou "laquets" (petits lacs).
Presque chaque ferme possédait son "lac".
Ces laquets ne sont pas sans rappeler les "lacs de St Namphaise" (creusés dans la roche) que l'on trouve par centaienss sur les Causses du Quercy.
Aujourd'hui à l'abandon, ou carrément remblayés par leur propriétaire, certains ont néanmoins conservé un peu de leur imperméabilité et constituent une petite réserve d'eau pour les animaux sauvages et un milieu "humide" pour quelques plantes (ci-dessous des "massettes") petits batraciens et libellules.
photo©A-M Uyttenbroeck
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